par Resumen Latinoamericano
L'agence d'information Reuters a été signalée pour avoir diffusé une information non vérifiée à propos de soi-disant déploiements militaires des États-Unis près des côtes du Venezuela et pour avoir utilisé des données fausses à propos de destructeurs et de bateaux amphibies qui se trouvaient à d'autres endroits.
Selon une analyse indépendante, ces «informations exclusives» étaient destinées à créer un climat de tension politique et médiatique sans fondement réel.
Déploiements fictifs et vérification indépendante
Le 19 août, Reuters a informé que les destructeurs étasuniens USS Gravely, USS Jason Dunham et USS Sampson se trouver près du Venezuela, pour de soi-disant attaques contre les cartels de la drogue.
Mais le média vénézuélien La Tabla a vérifié ce qui suit :
L'USS Sampson était dans le Pacífique oriental, l'USS Gravely opérait dans le golfe du Mexique et le Jason Dunham n'était pas en opération, mais se trouvait sur la base de Mayport, Floride.
L'impossibilité logistique d'un déploiement uni a mis à jour l'absence de vérification du reportage.
Le 20 août, Reuters a publié une autre alerte sur un soi-disant déploiement des bateaux amphibies USS San Antonio, USS Iwo Jima et USS Fort Lauderdale qui auraient transporté plus de 6000 militaires vers les eaux vénézuéliennes.
La tension a augmenté jusqu'à ce que le retour du Iwo Jima à Norfolk pour éviter l'ouragan Erin ait été confirmé. Cela invalide la version diffusée.
De plus, l'information reprenait les données d'un communiqué officiel du département de la défense des États-Unis du 18 août, dans lequel les mêmes bateaux et les mêmes troupes étaient mentionnés mais sans aucune référence au Venezuela.
Mais Reuters a présenté cette information comme une «exclusivité» liée à une opération contre Caracas.
Manipulation de l'information et ordre du jour politique
La façon d'agir de l'agence, selon certains analystes, était loin de l'orthodoxie journalistique et proche des opérations psychologiques et de propagande.
Ces «révélations» ont servi à amplifier le récit d'un conflit contre le Venezuela et à renforcer l'ordre du jour des secteurs de ligne dure du parti républicain dirigés par le secrétaire d'État, Marco Rubio.
Même si cette publication a été démentie rapidement, elle a intensifié l'atmosphère d'instabilité et ouvert la porte à des déclarations plus agressives de Washington dont celles de la secrétaire de presse de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt.
Cet épisode est survenu à un moment de haute tension politique au Venezuela, après l'annonce que les États-Unis avaient augmenté à 50 000 000 de dollars la récompense pour la capture du président Nicolas Maduro.
La diffusion de faux rapport sur des déploiement militaires a contribué à une stratégie de pression médiatique et diplomatique destinée à légitimer des scénarios d'intervention.
source : Resumen Latinoamericano via Bolivar Infos